Les multinationales peuvent assez facilement minimiser leur taux d'imposition grâce à ce que l'on appelle les "prix de transfert", en transférant les bénéfices réalisés dans un pays à fort taux d'imposition vers un pays à bas taux d'imposition, via des filiales un peu partout dans le monde et un système de facturation interne plus ou moins légal. Dans le papier "Knocking on Tax Haven's Door: Multinational Firms and Transfer Pricing" (2014), deux économistes du CEPII montrent que l'utilisation des prix de transfert entraîne une perte fiscale importante pour la France, en estimant cette perte à environ 1% du montant total perçu via l'impôt sur les sociétés. Et ceci n'est qu'une estimation plancher de la perte totale pour l'Etat... (pour un résumé en français de l'article, c'est par ici "Prix de transfert et optimisation fiscale : le fait d'un faible nombre d'entreprises multinationales dans les paradis fiscaux")
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