Hier (jeudi 5 mars), la Banque Centrale Européenne a détaillé les modalités de son fameux Quantitative Easing. Comme prévu, 60 milliards d'euros par mois seront injectés (début lundi 9 mars) via le rachat d'obligations souveraines de maturité 2 à 30 ans des pays de la zone euro. Cela se fera par l'intermédiaire des banques centrales nationales (par exemple la Banque de France) qui achèteront des titres domestiques en fonction de leur part de capital à la BCE. La nouveauté de l'annonce concerne la possibilité de racheter des obligations à taux négatif, tant que ce taux n'est pas inférieur au taux de facilité des dépôts (-0,2% actuellement). Des seuils ont aussi été mis en place, afin d'éviter que l'Eurosystème ne détiennent un trop fort pourcentage des émissions obligataires de certains émetteurs ou pour certaines maturité. Et au cas où il n'y ait pas assez de vendeurs (car pour racheter pour 60 mds d'euros par mois sur le marché secondaire, il faut qu'il y ait des vendeurs en face), la BCE se donne de la possibilité d'acheter des actifs "substituts". Bref, c'est parti pour plus de 1.000 mds d'injection d'ici septembre 2016 ! (source : "La BCE se donne de la flexibilité pour son QE")
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