
Nos amis grecs adorent aller voter ! Ils iront dimanche, pour la quatrième fois en cinq ans, voter afin d'élire leurs représentants au Parlement. Le parti de la gauche radicale (extrême gauche), Syriza, dirigé par Alexis Tsipras, semble favori ! Et au programme de Syriza : une "Conférence Européenne sur la dette" pour restructurer (encore) la dette grecque, qui atteint actuellement 175% du PIB. L'objectif de 2012 lors du premier plan de sauvetage de réduire la dette à 120% du PIB en 2020 est clairement déjà hors d'atteinte. Mais cela pourrait entraîner un clash avec le FMI, l'Union Européenne et la BCE qui ont prêté beaucoup d'argent à la Grèce depuis le plan de sauvetage, et qui devront essuyer des pertes dans ce cas là. Alors, les grecs vont-ils aller au clash jusqu'à menacer d'un défaut unilatéral ? Selon Jesus Castillo (Natixis), la réponse est non (par contre une nouvelle restructuration négociée semble assez inévitable). A lire dans l'édito : "GRExit : Pourquoi nous n'y croyons pas ?"