Un "stress test" consiste à évaluer la résistance d'une institution financière en cas de chocs divers et variés. Par exemple, si le marché immobilier et les marchés boursiers perdent 15%, que le taux de chômage augmente et que la zone euro entre en récession, quelles sont les banques qui pourront résister et quelles sont celles qui auront besoin de se recapitaliser ? Lors du dernier "stress test" réalisé par la BCE sur 130 banques, "seulement" 25 banques ont échoué, et étant donné la recapitalisation de certaines depuis cette date, seulement 8 sont encore "à risque". Mais alors, nous sommes sauvés ? Dans l'article "Une évaluation du Comprehensive Assessment de la BCE", Guillaume Arnould et Salim Dehmej (doctorants Paris 1) expliquent que tout n'est pas si simple, entre autre car (1) les scénarios de stress utilisés sont très "lights" comparés aux scénarios utilisés dans les stress tests américains et (2) les dettes publiques sont encore considérées comme sans risque (pondération quasi-nulle) ce qui tend à sous-estimer le risque réel en cas de retour de la crise de la dette souveraine.
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