Et si le taux d'intérêt payé par les Etats pour financer leurs déficits et rouler leurs dettes, au lieu d'être fixé au moment de l'émission, variait en fonction de la croissance nominale du pays ? Cela permettrait en effet de rendre la charge d'intérêt de la dette contre-cyclique : en période de crise, lorsque la croissance nominale (croissance réelle + inflation) est faible, la charge d'intérêt de la dette diminuerait automatiquement, alors qu'en période de croissance, la charge d'intérêt de la dette augmenterait. C'est en tout cas ce qu'a proposé le nouveau ministre des Finances grec, Yanis Varoufakis, dans le cadre de la future (et inévitable) renégociation de la dette grecque. Et c'est selon Lars Christensen [The Market Monetarist] une très bonne idée, que ce soit pour les grecs ou pour les allemands -> "Jens Weidmann should be promoting (some of) Varoufakis' ideas".
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