Vous avez sûrement vu passer la semaine dernière le rapport de l'ONG Oxfam "Insatiable richesse : toujours plus pour ceux qui ont déjà tout", dénonçant la montée des inégalités et mettant en avant un indicateur clé : le fait que les 1% les plus riches devraient détenir 50% des richesses mondiales d'ici l'année prochaine. Le problème est que les statistiques utilisées par Oxfam sont "absurdes" (ce sont les mots de l'économiste Alexandre Delaigue, dans l'article "Inégalités mondiales : les absurdes statistiques d'Oxfam"). En effet, selon ces statistiques, un étudiant d'Harvard ayant fait un emprunt pour pouvoir se payer ses études est plus pauvre qu'un réfugié syrien, car son patrimoine net (ce qui est utilisé par Oxfam) est négatif. L'homme le plus pauvre du monde n'est pas un enfant somalien, mais Jérôme Kerviel. Il n'y a aucun chinois parmi les 10% les plus pauvres du monde... Et ainsi de suite ! "Les inégalités sont un sujet important, ce qui est une raison de les traiter sur la base de faits. Or les données d'Oxfam, fondées sur un rapport de la banque Credit Suisse dont ils ont prolongé les courbes, sont trompeuses. Pour afficher des chiffres choc, qui seront aisément repris sans regard critique dans toute la presse, l'ONG donne une image totalement trompeuse des inégalités."
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