
La victoire de Syriza en Grèce aux élections législatives dimanche dernier ne fait que confirmer une idée qui était déjà quasi-évidente depuis de nombreux mois : une nouvelle restructuration de la dette grecque est inéluctable. Sauf que contrairement à première restructuration grecque en 2012 qui concernait uniquement les créanciers privés, cette fois-ci, les créanciers publics vont devoir payer. En effet, 80% de la dette grecque (qui s'élève à 315 mds d'euros) est détenue actuellement pas des "créanciers officiels" : les pays membres de la zone euro, le Fonds Européen de Stabilité Financière (FESF, dont les garanties ont été apportées par les pays membres), le Fonds Monétaire International (FMI) et la Banque Centrale Européenne (BCE). Mais la BCE et le FMI ont une position de créanciers privilégiés, donc ne devraient pas être touchés par ce plan, comme expliqué par Christophe Destais sur le blog du CEPII "Restructuration de la dette grecque : un débat difficile sur le statut de créancier privilégié de la BCE et du FMI". Qui va payer donc ? Les membres zone euro et le duo BCE/FMI sont dans un bateau, BCE/FMI tombent à l'eau, qui reste-t-il ?
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