
En moins de deux mois, les taux obligataires souverains ont connu une très forte remontée. Le taux à 10 ans allemand est par exemple passé d'un plus bas proche de 0% à 0,85%, et le taux français à 10 ans a lui aussi augmenté d'environ 85 points de base, passant de 0,35% à 1,20% aujourd'hui. Ce qui est impressionnant dans cette situation n'est pas le taux absolu (car 0,85% et 1,20% à 10 ans, cela reste tout de même extrêmement bas...). L'inquiétude vient en réalité de la vitesse de variation du prix des actifs et de la forte volatilité sur le marché obligataire. Dans l'article "La crise de liquidité, une bombe à retardement", Nouriel Roubini tente d'expliquer pourquoi, malgré l'abondance de macro-liquidité (via politique monétaire expansionniste des banques centrales), les marchés obligataires sont de moins en moins liquides, et en quoi cela augmente très fortement le risque de krach obligataire.
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